top of page

Le projet officiel

Traditionnellement, une porcherie est adossée à une fruitière (lieu de production de fromages) pour que le petit lait résiduel serve en partie (20 à 30%), à nourrir les cochonsLes porcheries situées sur les trois communes d'Evires, Arbusigny et Menthonnex en Bornes, n'ont pas fait l'objet d'investissements suffisants pour le maintien d'une activité conforme, et constituent une source de nuisances constante pour les habitants proches. Les services de la préfecture souhaitent donc qu'elles arrêtent leurs activités ou qu'un investissement conséquent soit réalisé pour les remettre aux normes. Notons également que la commune d'Evires est dèjà le siège de trois exploitations suplémentaires dont deux artisanales pour un total de 700 bêtes. 

L'idée germe en 2009 pour la coopérative laitière des fruitières des Bornes (en particulier pour son président, Mr Peguet) d'installer une porcherie industrielle sur le plateau des Bornes. Deux raisons justifient ce type d'elevage:

- la valorisation du lactosérum issue de la fabrication du fromage

-et l'épandage du lisier qui représente un engrais gratuit.

 

Cette coopérative souhaite réaliser un bâtiment neuf sur un site nouveau, au lieu dit "La Côte" à Evires au dessus du Chaumet, au Béné. Ce projet consiste en un lieu d’engraissement transitoire (pas d’élevage) de 1990 porcs, renouvelés tous les cinq mois (soit environ 5000 porcs par an). Les animaux seront logés sur du caillebotis intégral (au dessus de leurs propres dejections) et nourris au lactosérum (soupe). Ces conditions d'élevage induisent une forte consomation d'anbiotiques pour palier les risques infectieux. Le lisier (13500 kg d'azote/an) sera épendu en sus du lisier bovin des GAECs de la coopératives (51 800 kg d'azote/an) sur un peu moins de 325 hectares tout autour du périmètre de la porcherie, au coeur même du plateau des Bornes. 

De plus, ce bâtiment aux dimensions importantes (33 mètres de large x 70 mètres de long x 8 mètres de hauteur) permettrait l'extension de l'activité de la fruitière puisque celle-ci souhaite augmenter de 30% sa production actuelle.... et conduirait à une extension de l'élevage à 8000 porcs/an. 

bottom of page